Cette étude japonaise originale montre que l’angle d’inclinaison du tronc – entre la verticale et une ligne droite partant de la première vertèbre thoracique à la première vertèbre sacrée – est associé au risque de dépendance et d’incontinence. Les conclusions, présentées dans le Journals of Gerontology montre qu’un angle d’inclinaison élevé de la colonne vertébrale est associé à un risque multiplié par 3 de perte d’autonomie, dont de continence.
La danse pour traiter l’incontinence urinaire chez la femme âgée, c’est original mais efficace, démontre cette étude canadienne menée par des experts en réhabilitation gériatrique. Ses conclusions, publiées dans la revue Neurourology and Urodynamics montrent comment un set d’exercices de danse associé à un programme de physiothérapie pelvienne, le tout sur console de jeu, a permis à 24 femmes âgées de retrouver une bonne maîtrise de leur continence.
Ouvrir une « aide au répit » pour reconnaître le rôle des aidants naturels et leur permettre, concrètement, un accès de quelques jours par an aux structures de répit, c’est l’initiative annoncée, avec l’ouverture de 2 dispositifs, par le Ministère de la Santé, à l’issue de la concertation sur le projet de loi d’orientation et de programmation pour l’adaptation de la société au vieillissement.
Un programme d’éducation spécifique à l’incontinence urinaire pour les patients âgés ? C’est ce que va tester cette étude internationale coordonnée pour la France, par une équipe du CHU de Poitiers. Des ateliers de 90 mn vont bientôt être testés dans la région Poitou-Charentes. Les résultats de cette étude, attendus pour 2017, vont contribuer à lever un tabou sur une affection toujours stigmatisante et pourtant fréquente, handicapante et coûteuse qui touche une majorité de femmes âgées et peut entraîner des chutes, l’isolement social, la dépression et la perte d’autonomie.
Les informations sur les conditions d’un maintien de la continence ou sur la prise en charge de l’incontinence chez les personnes atteintes de démence et vivant à domicile, reste souvent insuffisante pour les soignants, comme pour les aidants naturels. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de la Kingston University et de la St George’s University of London ont passé en revue les protocoles de prise en charge de l’incontinence à domicile, de 38 services de soins infirmiers communautaires.
Et la maigreur aussi, selon cette étude proposée par l’Institut de veille sanitaire dans son bulletin hebdo du 22 octobre. Alors que l’obésité et la maigreur sont fréquentes parmi les personnes âgées à domicile, ce risque associé de perte d’autonomie mérite de renforcer la surveillance nutritionnelle du patient âgé.
Les chercheurs ont analysé les données de 4.296 personnes âgées e 75 ans et plus, participant à l’enquête nationale Handicap-Santé, volet « ménages », réalisée en 2008.
L’arrivée des générations du baby-boom à l’âge de 80 ans à partir de 2030 doit être anticipée, à la fois au niveau des structures d’accueil mais sur la gestion sociale de la dépendance, rappelle ce nouveau bilan et cette projection « Solidarité et Santé » de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Alors qu’en 2012, 1,2 million de personnes âgées sont dépendantes*, ce nombre devrait être multiplié par 2 à l’horizon 2060, selon une hypothèse « intermédiaire ».
Mal connu et pris en compte par la société, le suicide des sujets âgés représente près d’un tiers des suicides en France, soit environ 3.000 décès par an. Une réalité violente et pourtant occultée qui traduit aussi l’indifférence de notre société pour nos plus âgés. L’outil Mobiqual, consacré à la dépression de la personne âgée, porté par la Société Française de Gériatrie et Gérontologie depuis 2007 et déjà diffusé en établissements, va désormais soutenir l’amélioration de la qualité des pratiques également à domicile, pour lutter contre le suicide des âgés, en détectant et prévenant mieux les dépressions.
Cette étude britannique menée par des chercheurs de l’Imperial College mais publiée dans l’American Journal of Public Health plaide pour une initiative qui incite les personnes âgées, avec une carte de transport gratuite, d’opter pour ce que les auteurs appellent le « transport actif», comprend certes des trajets en bus mais avec, aussi, des activités telles que la marche. Ces déplacements fréquents, sur un mode actif, pourraient bien avoir un effet positif sur l’humeur et la santé mentale.
“La révolution démographique est un chantier qui engage les deux prochaines décennies”. Au moment des premiers arbitrages relatifs à la perte d’autonomie, la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la personne (FEHAP) appelle à 4 grands types de décisions, pour “un libre choix du lieu et des modalités de ses vieux jours”, dans le cadre d’une loi de programmation pluriannuelle qui encadre pas à pas les objectifs et les progrès réalisés.