C’est l’une des rares études à avoir regardé l’association ou la relation entre la maladie d’Alzheimer et le COVID-19. Sans surprise, cette recherche, menée à la Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP), confirme que la maladie d'Alzheimer augmente le risque de COVID-19 sévère et le risque de décès associé. Des travaux publiés dans la revue Alzheimer's & Dementia, qui attribuent un multiplicateur de 3, au risque de décès lié aux complications de COVID-19 chez les patients atteints de démence et en particulier de la maladie d'Alzheimer.
L’Association Alzheimer Europe appelle à donner la priorité pour la vaccination anti-COVID, non seulement aux personnes atteintes de démence mais aussi à leurs aidants naturels. Si de nombreux groupes de population ont été envisagés dans les options de priorisation de la vaccination, si la vaccination s’ouvre peu à peu à la population générale, et si enfin, de très nombreuses personnes atteintes de démence, parce que plus âgées ont déjà été vaccinées en priorité, peu de pays ont pris en compte ce groupe vulnérable et vecteur de risque possible que constituent les aidants familiaux.
Les résidents des Services de soins de longue durée et des EHPAD ont souffert de manière disproportionnée pendant la pandémie de COVID-19, de la circulation élevée du virus en milieu fermé, mais aussi des mesures d’isolement et de confinement. Cette réunion virtuelle de 130 chercheurs, de cliniciens et de politiques du monde entier, a réfléchi sur la base des retours d’expériences aux interventions à développer pour mieux faire face à de futures situations pandémiques.
Il s’agit maintenant de faire des efforts pour mieux intégrer les aidants naturels dans les équipes de soins de santé, appellent ces chercheurs de la Rand Corporation, un institut de recherche en Santé international, (Santa Monica Californie). L'étude publiée dans la revue Seniorlink, au-delà de reconnaître le rôle croissant et indispensable joué par les Aidants dans notre système de Santé, décrit des moyens concrets de leur apporter plus de soutien et une meilleure intégration dans le système et l'équipe de soins.
Eliminer est un acte naturel mais empreint d’intimité, de pudeur. Cet acte qui intègre les deux fonctions d’élimination urinaire et d’élimination fécale est fréquemment perturbé chez la personne âgée : ainsi, 10 % des personnes âgées de 70 à 75 ans et 25% des personnes âgées de 85 ans et plus et 90% des personnes dépendantes suivies à domicile ou en institution souffrent d’incontinence urinaire(1).
L’aide à l’alimentation fait partie, avec les soins d’hygiène et la toilette, des premiers soins de base appris aux futurs soignants.
C’est une aide apportée quotidiennement, plusieurs fois par jour par de nombreux aidants.
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Ces gestes innés quand il s’agit de nourrir son enfant doivent être repensés lorsqu’il s’agit de l’adulte plus âgé.
Nous passons 30% de notre vie à dormir. Entre le sommeil du bébé et celui de la personne âgée, autant de différences que d’années écoulées…
Et pourtant, quel que soit l’âge, le sommeil a les mêmes vertus : nous permettre de reprendre des forces physiques et psychiques. Le sommeil est un facteur de mode de vie aujourd’hui reconnu comme essentiel à la santé, au même titre que la nutrition ou l’exercice.
Un des traits fondamentaux de la nature humaine réside dans notre verticalité. L’être humain est le seul mammifère à se tenir debout et à marcher de manière permanente sur ses 2 jambes. Nous sommes donc «programmés » pour marcher. Cette bipédie a abouti à une société et un mode de vie où tout est conçu à hauteur de nos yeux, de nos yeux d’Homme debout.
C’est la première étude à regarder comment les caractéristiques de la prestation des aidants naturels ou des aides-soignants à domicile peuvent indiquer le risque d'hospitalisation chez les personnes âgées aidées à domicile. L'étude conclut que le type de prestation de soins apportée par l’aidant et sa durée hebdomadaire sont bien des données prédictives du pronostic de la personne aidée. Un zoom, présenté dans le Journal of the American Geriatrics Society, qui au-delà de désigner une nouvelle source de données, précieuse en Santé publique, sensibilise à l'indispensable contribution des aidants naturels au système de santé, et plus largement à la société.