Des millions de personnes âgées ont des problèmes de déglutition. Cette équipe de l’Université de Purdue (indiana) décrit dans la revue Science Advances, un nouveau dispositif portable qui alerte le médecin, les professionnels de santé ou l’aidant, en cas de trouble de la déglutition du patient. Un dispositif de détection précieux à la fois pour pallier aux effets immédiats mais aussi pour rechercher la présence de pathologies fréquemment associées à ces troubles.
Pour les seniors, en particulier lors de l’entrée en retraite, le choix éclairé d’une complémentaire santé individuelle est déterminant : en effet, après 60 ans, les dépenses de santé peuvent être multipliées par 5, en raison de l’incidence de certains soins et dispositifs coûteux liés à l’âge, et dont la prise en charge varie selon la mutuelle santé. Si des solutions existent pour les plus démunis, et si dès ce 1er janvier, le 100% Santé va permettre à tous les assurés dont les seniors, d’accéder sans reste à charge à un panier de soins de qualité, choisir avec soin les garanties de son contrat de mutuelle senior est l’une des clés d’un vieillissement en bonne santé.
L'hydratation peut affecter la fonction cognitive, particulièrement chez les personnes âgées, conclut cette étude de la Penn State qui démontre pour la première fois un lien entre les niveaux d'hydratation et la consommation d'eau et les scores aux tests cognitifs de participants âgés. Ces travaux, présentés dans l’European Journal of Nutrition, révèlent que les femmes, en cas de déshydratation obtiennent des scores plus faibles aux tâches motrices ou qui nécessitent une attention soutenue et une mobilisation accrue de la mémoire de travail.
De nombreuses études citent la vitesse de la marche comme un bon indicateur clinique de l’espérance de vie en bonne santé de la personne âgée (1). Cependant, pouvoir monter ou descendre les escaliers de son domicile est un autre marqueur clé mais encore négligé de l’autonomie du patient âgé (2). En préservant la mobilité horizontale et verticale du patient âgé, en le protégeant du risque de chute au domicile, de simples aménagements, comme un monte escalier par exemple, loin de simplement pallier au déclin de certaines fonctions, participent à une vraie stratégie conservatrice de l’autonomie et du confort de ces patients, à mobilité réduite et maintenus au domicile.
Les conversations les plus importantes et certainement les plus difficiles dans le domaine des soins sont celles qui interviennent avec des patients atteints de maladies graves et mortelles. Ces conversations nécessitent une formation des médecins et des infirmières qui prennent soin de ces personnes à un moment si vulnérable de leur vie et qui peuvent avoir des difficultés à admettre ce que l'avenir leur réserve.
Les vœux de mariage comprennent un soutien mutuel, y compris dans la maladie. Mais comment les couples mariés font-ils psychologiquement face au vieillissement et aux maladies chroniques liées à l’âge ? Cette étude de la Michigan Medicine, présentée dans le Journals of Gerontology, révèle une augmentation des symptômes de dépression au fil du temps, en particulier lorsque des comorbidités, parfois « discordantes » entre les conjoints, nécessitent différents types de soins, de la part d’un des conjoints.
Ces chercheurs de l’Oregon Research Institute (ORI) et de la Florida Atlantic University (FAU) sont les premiers à montrer des liens statistiquement significatifs entre l'utilisation régulière de médicaments contre la douleur et / ou le sommeil, et le risque de fragilité chez les personnes âgées. Ces données présentées dans le Journal of American Geriatrics Society et lors de Réunion annuelle de la Gerontological Society of America (Austin, Texas), ouvrent 2 nouvelles pistes de recherche, sur la contribution de la douleur et des troubles du sommeil à la fragilité au grand âge et sur les effets suspectés de ces médicaments sur le développement de la fragilité.
Le principe d’un entraînement par intervalles, avec de courtes séances plus intenses, s’applique aussi, avec bénéfice, à la marche, en particulier chez les personnes âgées. Précisément c’est le concept d’« Interval Walking Training » ou « IWT » qui est défendu par cette équipe japonaise. Au fil des études, on perçoit ainsi de mieux en mieux, les types d’exercice les plus propices à un vieillissement en bonne santé.
Cette étude est la première à examiner les symptômes dépressifs durant la dernière année de vie. Les conclusions, présentées dans le Journal of the American Geriatrics Society, révèlent une incidence très élevée de la dépression au cours du mois précédant le décès. Le développement tardif de la dépression pourrait ainsi être considéré comme un indice voire un marqueur de risque de fin de vie imminente.
L’effet bénéfique de l’exercice sur la santé cérébrale et cognitive est aujourd’hui bien démontré, y compris chez les personnes plus âgées. Cette étude de l’Université McMaster est néanmoins la première à révéler l’intérêt cognitif d’un exercice de haute intensité mais bien adapté, chez les personnes âgées. Les conclusions, présentées dans la revue Applied Physiology, Nutrition and Metabolism, appellent à la rédaction de lignes directrices de la pratique de l’exercice, spécifiques aux personnes âgées.