Cette équipe de l’Université d'État de Washington (WSU) nous présente dans la revue Cognitive Systems Research un robot, « RAS » (pour Activity Support System) capable d’assister une personne âgée à son domicile. Ce robot, conçu spécifiquement pour les patients atteints de démence ou en perte d’autonomie, utilise des capteurs intégrés à une « maison intelligente » pour déterminer où se trouvent ses résidents, ce qu’ils font et à quel moment ils ont besoin d’aide pour l’accomplissement de leurs activités quotidiennes.
On ignore pourquoi les hospitalisations en urgence ont cet effet accélérateur de déclin cognitif à long terme chez les patients âgés, mais l’effet est bien confirmé par cette étude de l’Université Rush (Chicago). Des conclusions documentées dans la revue Neurology qui, tout en reconnaissant que toutes les procédures médicales comportent un certain degré de risque, appelle à un suivi renforcé et mieux planifié à l'hôpital, moins dangereux pour la santé cognitive des personnes âgées.
La neurostimulation transcutanée TENS (de l’anglais Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation) est une méthode de soulagement de la douleur dont l’efficacité est largement documentée.
Prescrite dans les structures de lutte contre la douleur (SDC), elle permet la prise en charge de tous types de douleurs chroniques (avis HAS Septembre 2009), en particulier les douleurs neuropathiques ou d’origine musculaire.
Cette technique agit en renforçant les systèmes naturels de contrôle et permet de :
Cette équipe de l’Université de l'Illinois à Urbana-Champaign lie les niveaux de marqueurs de certains nutriments dans le sang, à une meilleure cognition chez les personnes âgées. Cette relation entre les concentrations sanguines de ces nutriments clés et la connectivité cérébrale, documentée dans la revue NeuroImage, engage une fois de plus à adhérer à un régime de type méditerranéen.
L'étude a examiné 32 nutriments clés du régime alimentaire méditerranéen, déjà associé, par de précédentes recherches, à une meilleure fonction cérébrale au cours du vieillissement.
Cette étude japonaise rappelle, dans les Annals of Family Medicine que l’isolement social, en particulier chez le patient âgé, rime trop fréquemment avec un isolement sanitaire, un manque ou une difficulté d’accès aux services de santé, le report de soins ou encore globalement une mauvaise expérience des soins de santé. L’étude met ainsi l’accent sur le rôle crucial de l’aidant, qui, en accompagnant la personne âgée, même en bonne santé, peut veiller à préserver son suivi régulier en soins primaires.
Nous avons tous des objectifs personnels et de vie qui guident notre comportement de tous les jours et ses objectifs sont particulièrement précieux pour les personnes âgées. Car la poursuite d’un objectif fait bouger les personnes âgées, relève cette étude de l’Université de Jyväskylä (Finlande) qui trouve là un facteur prépondérant favorisant l’activité et la mobilité des plus âgés. Avoir un objectif même tard dans la vie contribue chez ce groupe de population à maintenir le bien-être psychologique en dépit des difficultés et des pertes liées à l’âge.
En dépit de nombreuses recherches sur les facteurs de risque de chute chez les personnes âgées, il n’existait pas d’étude portant sur les différences entre les hommes et les femmes. C’est chose faite avec ces travaux du Karolinska Institutet (Suède) qui révèlent que les hommes et les femmes ont des profils de risque de chute différents. Un enseignement précieux pour le développement d’interventions adaptées et personnalisées, de réduction du risque de perte d’autonomie et de dépendance.
On connait l’étude de cohorte, Generation 100, qui suit depuis 5 ans, des personnes d’âge avancé, pour estimer les effets de l’exercice sur la santé. Cette nouvelle analyse de résultats partiels de la cohorte, confirme, sans surprise, et dans la revue BMC Geriatrics, que l’exercice c’est un peu comme la nutrition : il s’agit d’amener ces « aînés » à pratiquer mais aussi à se tenir ensuite à un plan d’exercice.
Cette équipe du Moscow Institute of Physics and Technology, Moscow (MIPT) cherche à cracker le code du vieillissement, ou sous un angle plus positif de la longévité, avec les Big Data à la rescousse. L’idée maîtresse est que des données médicales volumineuses combinées à la physique des systèmes dynamiques pourraient permettre de « trouver » le principe actif clé du médicament anti-âge.
Le mal de dos peut être très handicapant au quotidien, chez les personnes âgées, il peut mener à la perte d’autonomie et au décès, souligne cette étude du Boston Medical Center. Des personnes plus jeunes vont être gênées mais s’efforcer d’accomplir les activités quotidiennes, mais les personnes âgées peuvent vouloir alors les éviter, par peur de la douleur ou de l’aggravation des symptômes.