Cette équipe coréenne montre clairement une incidence accrue des symptômes urinaires chez les hommes, dont d’incontinence, en cas d’insuffisance d’activité physique, de sédentarité et/ou de station assise prolongée. Les résultats, présentés dans le British Journal of Urology International apportent une raison supplémentaire de bouger plus durant la journée et de respecter les directives de pratique de l’exercice physique.
Le tractus urinaire comprend les reins, la vessie, les uretères et l’urètre.
Les conditions médicales chroniques sont fréquentes chez les femmes souffrant d’incontinence urinaire. Cette étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham nous en dit plus, en suggérant l’incontinence comme un vrai marqueur de maladies chroniques et précisément d’hypertension, d’hypercholestérolémie et de maladies pulmonaires, en particulier l’asthme. Ces conclusions, présentées dans le British Journal of Urology (BJU) International engagent à creuser ces associations par de nouvelles recherches.
Un programme d’éducation spécifique à l’incontinence urinaire pour les patients âgés ? C’est ce que va tester cette étude internationale coordonnée pour la France, par une équipe du CHU de Poitiers. Des ateliers de 90 mn vont bientôt être testés dans la région Poitou-Charentes. Les résultats de cette étude, attendus pour 2017, vont contribuer à lever un tabou sur une affection toujours stigmatisante et pourtant fréquente, handicapante et coûteuse qui touche une majorité de femmes âgées et peut entraîner des chutes, l’isolement social, la dépression et la perte d’autonomie.
Ouvrir une « aide au répit » pour reconnaître le rôle des aidants naturels et leur permettre, concrètement, un accès de quelques jours par an aux structures de répit, c’est l’initiative annoncée, avec l’ouverture de 2 dispositifs, par le Ministère de la Santé, à l’issue de la concertation sur le projet de loi d’orientation et de programmation pour l’adaptation de la société au vieillissement.
La danse pour traiter l’incontinence urinaire chez la femme âgée, c’est original mais efficace, démontre cette étude canadienne menée par des experts en réhabilitation gériatrique. Ses conclusions, publiées dans la revue Neurourology and Urodynamics montrent comment un set d’exercices de danse associé à un programme de physiothérapie pelvienne, le tout sur console de jeu, a permis à 24 femmes âgées de retrouver une bonne maîtrise de leur continence.
Cette étude japonaise originale montre que l’angle d’inclinaison du tronc – entre la verticale et une ligne droite partant de la première vertèbre thoracique à la première vertèbre sacrée – est associé au risque de dépendance et d’incontinence. Les conclusions, présentées dans le Journals of Gerontology montre qu’un angle d’inclinaison élevé de la colonne vertébrale est associé à un risque multiplié par 3 de perte d’autonomie, dont de continence.
Nombreux sont les patients atteints de plaies chroniques, qui éprouvent, face à cette atteinte à leur intégrité, une véritable souffrance psychique. Car ces plaies peuvent durer des mois, des années voire toute une vie, avec des aspects inesthétiques, malodorants… Cette étude « a pensé » aux infirmiers et aux aidants en contact quotidien avec ces plaies, dans le cadre de leur exercice.
Cette large étude menée au Japon confirme, ici chez des patients atteints de cancer en phase terminale, que la fin de vie à domicile permet de vivre plus longtemps qu’à l’hôpital.
Ces données, présentée dans Cancer, la revue de l’American Cancer Society, suggèrent à nouveau que les médecins et en particulier les oncologues ne devraient pas hésiter à opter, lorsque cela est possible, pour des soins palliatifs à domicile et ne pas craindre qu’à domicile, les bons soins médicaux ne soient pas apportés.
Ne plus être capable de décider et d’assurer seul les gestes élémentaires de la vie quotidienne ne concerne pas uniquement la personne âgée ou démente, mais aussi de nombreux patients suivis à domicile pour de multiples pathologies chroniques comme le cancer par exemple. Cette perte d’autonomie met alors en cause le mode et les conditions de vie, l’hébergement, ainsi que la nature des relations avec l’entourage.
On sait qu’environ 80% des personnes âgées souhaiteraient dans l’idéal terminer leur vie à leur domicile, cependant la réalité est toute autre : la majorité des personnes âgées meurent à l’hôpital. Cette étude britannique a regardé quels facteurs étaient associés au choix de fin de vie au domicile, dans l’objectif de mieux répondre aux souhaits des personnes âgées et de leurs familles mais aussi de pouvoir mieux planifier les besoins associés en services de santé.