Eliminer est un acte naturel mais empreint d’intimité, de pudeur. Cet acte qui intègre les deux fonctions d’élimination urinaire et d’élimination fécale est fréquemment perturbé chez la personne âgée : ainsi, 10 % des personnes âgées de 70 à 75 ans et 25% des personnes âgées de 85 ans et plus et 90% des personnes dépendantes suivies à domicile ou en institution souffrent d’incontinence urinaire(1).
L’aide à l’alimentation fait partie, avec les soins d’hygiène et la toilette, des premiers soins de base appris aux futurs soignants.
C’est une aide apportée quotidiennement, plusieurs fois par jour par de nombreux aidants.
Sommaire :
Ces gestes innés quand il s’agit de nourrir son enfant doivent être repensés lorsqu’il s’agit de l’adulte plus âgé.
Nous passons 30% de notre vie à dormir. Entre le sommeil du bébé et celui de la personne âgée, autant de différences que d’années écoulées…
Et pourtant, quel que soit l’âge, le sommeil a les mêmes vertus : nous permettre de reprendre des forces physiques et psychiques. Le sommeil est un facteur de mode de vie aujourd’hui reconnu comme essentiel à la santé, au même titre que la nutrition ou l’exercice.
Un des traits fondamentaux de la nature humaine réside dans notre verticalité. L’être humain est le seul mammifère à se tenir debout et à marcher de manière permanente sur ses 2 jambes. Nous sommes donc «programmés » pour marcher. Cette bipédie a abouti à une société et un mode de vie où tout est conçu à hauteur de nos yeux, de nos yeux d’Homme debout.
C’est la première étude à regarder comment les caractéristiques de la prestation des aidants naturels ou des aides-soignants à domicile peuvent indiquer le risque d'hospitalisation chez les personnes âgées aidées à domicile. L'étude conclut que le type de prestation de soins apportée par l’aidant et sa durée hebdomadaire sont bien des données prédictives du pronostic de la personne aidée. Un zoom, présenté dans le Journal of the American Geriatrics Society, qui au-delà de désigner une nouvelle source de données, précieuse en Santé publique, sensibilise à l'indispensable contribution des aidants naturels au système de santé, et plus largement à la société.
Même sans troubles cognitifs évidents, les personnes atteintes de premières lésions liées à la maladie d'Alzheimer présentent déjà un risque sérieux de chutes, alerte cette étude de l'Université de Washington, présentée dans le Journal of Alzheimer's Disease. L’équipe décrypte les facteurs de ce risque accru de chute, non pas l’amyloïde mais la neurodégénérescence, en particulier dans les réseaux somatomoteurs impliqués dans le traitement des entrées sensorielles et le contrôle du mouvement.