En cette Journée mondiale du handicap, la question se pose : l’incontinence peut-elle et doit-elle être considérée comme un handicap ou doit-elle être ramenée à l’un des symptômes, parmi d’autres, plus ou moins sévères d’une autre comorbidité ? Si la pensée peut sembler conceptuelle, ce dysfonctionnement du besoin primaire « d’élimination » impacte pourtant bien en pratique l’autonomie, l’activité, la mobilité, en somme, la personne dans son intégrité, son image et son estime de soi, mais aussi dans ses interactions sociales.
De nombreuses études ont décrit et évalué le fardeau porté par les aidants naturels et familiaux, en dépit des grands bénéfices et de grandes satisfactions procurées par le fait de prendre soin et d’accompagner un proche malade ou dépendant. Cette équipe de de l'Université de Buffalo-SUNY, pose la question d’un impact de ce fardeau de l’aidant naturel sur le risque de mortalité prématurée : le fait d’être aidant affecte-t-il la longévité ?
Cette étude, menée à l'Université de Pennsylvanie, confirme un risque élevé de dépression chez les aidants de personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ces données d’association publiées dans le JAMA Network Open, montrent également, dans l’autre sens, que les patients parkinsoniens dont les aidants présentent un risque plus élevé de dépression sont plus susceptibles d'avoir une qualité de vie beaucoup plus dégradée.