Plus de vitamine D peut améliorer la mémoire, mais trop peut ralentir le temps de réaction, conclut cette étude de l’Université Rutgers (New Jersey), menée auprès de femmes ménopausées. Des risques et des avantages précisés dans les Journals of Gerontology, tout dépend donc de la dose…
La vitamine D joue un rôle clé dans santé des os. Elle est obtenue par l'exposition au soleil et par l’apport de certains aliments.
L'activité physique pourrait réduire la mortalité à long terme, confirme cette étude de l’Université de Grenade, qui apporte les premières preuves empiriques de l’impact de l’activité physique sur la mortalité, chez des patients âgés et fragiles sur le plan cognitif. Des conclusions présentées dans les Mayo Clinic Proceedings qui confirment le double bénéfice de l’activité physique chez ces patients vulnérables, physique et cognitif.
Pour amener les personnes âgées à prêter attention aux informations importantes sur leur santé, et sur leurs traitements, il est préférable de commencer par les bonnes nouvelles, relève cette équipe de l’Université de Caroline du Nord. C'est l'une des conclusions de cette étude publiée dans la revue Psychology and Aging qui montre que les personnes âgées sont mieux disposées à communiquer sur leurs problèmes de santé et à écouter les recommandations du médecin, lorsqu'elles ont été préalablement placées dans une attitude positive à l'égard de leur santé.
Quels sont les facteurs les plus importants pour récupérer et retrouver sa mobilité et son autonomie après une fracture de la hanche ? Cette étude de l'Université de Western Ontario, publiée dans le Journal of Orthopedic Trauma, aboutit à une conclusion plutôt positive : la plupart des adultes d'âge moyen et plus âgés retrouvent la capacité de vivre de manière autonome moins d'un an après une chirurgie pour fracture de la hanche.
Chez les personnes âgées, les symptômes de douleur, de dépression et de fatigue sont courants, pourtant ils sont rarement discutés et diagnostiqués lors des visites de routine chez le médecin. Cette étude de l’Université de Washington souhaite sensibiliser à la prévalence élevée de 6 de ces symptômes chez les personnes âgées de 65 ans et plus, et à la nécessité d’interroger de manière systématique ces patients lors des visites de soins primaires.
Cette étude de l’Université Vanderbilt (Nashville) révèle une forme unique de sinusite chronique chez les patients âgés, une maladie de la cavité nasale et des sinus paranasaux persistante chez ces patients pendant de nombreuses années. Les chercheurs identifient une signature inflammatoire unique qui peut réduire la réponse au traitement par les stéroïdes. Si ces nouvelles données, présentées dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology ont plutôt tendance à conférer une efficacité moindre, dans ce cas, aux traitements habituels (stéroïdes, chirurgie des sinus), ils appellent à plus de recherche pour mieux comprendre ce processus pathologique spécifique.
La déficience auditive est le troisième problème de santé chronique le plus courant chez les adultes âgés. On sait que la perte auditive peut être prédictive de déclin cognitif chez le patient âgé, mais les signes de troubles de la mémoire pourraient être aussi des symptômes de perte auditive, relève cette étude du Baycrest Centre for Geriatric Care (Toronto) dans le Canadian Journal on Aging.
Cette nouvelle application de l’apprentissage automatique ou intelligence artificielle, développée à l'Université de Surrey pourrait permettre de détecter l’infection urinaire et donc contribuer, indirectement à réduire l'une des principales causes d'hospitalisation, en particulier chez les personnes atteintes de démence, vivant à domicile et suivies à distance. Documentée dans la revue PLoS ONE, elle illustre les progrès de l’IA appliquée à la télésurveillance.
Cette équipe de l’Université d'État de Washington (WSU) nous présente dans la revue Cognitive Systems Research un robot, « RAS » (pour Activity Support System) capable d’assister une personne âgée à son domicile. Ce robot, conçu spécifiquement pour les patients atteints de démence ou en perte d’autonomie, utilise des capteurs intégrés à une « maison intelligente » pour déterminer où se trouvent ses résidents, ce qu’ils font et à quel moment ils ont besoin d’aide pour l’accomplissement de leurs activités quotidiennes.
On ignore pourquoi les hospitalisations en urgence ont cet effet accélérateur de déclin cognitif à long terme chez les patients âgés, mais l’effet est bien confirmé par cette étude de l’Université Rush (Chicago). Des conclusions documentées dans la revue Neurology qui, tout en reconnaissant que toutes les procédures médicales comportent un certain degré de risque, appelle à un suivi renforcé et mieux planifié à l'hôpital, moins dangereux pour la santé cognitive des personnes âgées.