La prévalence des troubles de la mobilité va probablement augmenter avec le vieillissement de la population et la hausse de l'obésité. Pourtant, « se mouvoir et maintenir une bonne posture » fait partie des 14 besoins humains définis par Virginia Henderson. Un besoin défini précisément par « la capacité d’une personne à se déplacer seule ou avec des moyens mécaniques, de connaître les limites de son corps et d’aménager son domicile de façon adéquate ».
Ces chercheurs du Trinity College Dublin montrent avec l’étude la plus large réalisée ce jour sur le sujet, que des niveaux inférieurs de vitamines et d’antioxydants alimentaires spécifiques sont associés à la fragilité associée à l’âge. Leurs conclusions, présentées dans le Journal of Post-Acute and Long-Term Care Medicine (JAMDA) appellent à de nouvelles recommandations nutritionnelles pour les plus âgés.
La fragilité est un syndrome chronique courant qui touche jusqu'à 25% des adultes âgés de plus de 65 ans et plus de la moitié des adultes âgés de plus de 80 ans.
Cette étude de l’University of Southern California (USC) révèle que les personnes âgées sont moins distraites par des informations négatives et globalement « se font moins de souci ». L’étude, présentée dans la revue Emotion nous explique que la manière dont notre attention peut être accaparée par les émotions évolue, positivement, avec l’âge.
Ainsi, en comparaison des adultes plus jeunes, les adultes plus âgés sont moins distraits ou préoccupés par les informations négatives, dès le stade précoce de l’attention.
La fragilité est un état pathologique et non une conséquence inévitable du vieillissement, soutient cette équipe de la Monash University (Australie) qui décrit donc la fragilité telle une maladie à part entière, avec ses implications médicales, sociales et économiques. Cette analyse historique du développement de la fragilité chez 120.000 personnes de plus de 60 ans dans 28 pays, nous livre une incidence moyenne de 4,3% (par an) qui incite à rappeler que des interventions telles que la musculation et la supplémentation en protéines peuvent aider à prévenir ou à retarder sa progression.
40% des aidants naturels font état de stress psychologique, émotionnel, physique, social et financier. Se concentrer sur la relation aidant-patient peut aider à réduire le stress des aidants, aussi, souligne cette étude de l’Université d'Ottawa (Canada). Il existe de plus en plus de preuves que les aidants naturels de patients atteints de maladie cardiovasculaire (MCV) sont eux-mêmes plus vulnérables à des problèmes de santé cardiovasculaire.
Les personnes de 60 ans socialement actives font face à un risque de démence plus faible, confirme cette étude de l’University College London (UCL), qui rappelle, dans PloS Medicine, les bénéfices cognitifs associés aux relations sociales et les risques en santé mentale associés à la solitude et l’isolement. Des risques particulièrement importants au grand âge. L'idée est donc de rester socialement actif dès la cinquantaine et la soixantaine pour rester en bonne santé cognitive bien plus tard dans la vie.
L’exercice de résistance est déjà documenté comme bénéfique à la santé musculaire bien sûr, mais aussi à la santé osseuse, il permet également de prévenir le risque de certaines maladies, dont le diabète de type 2. Cette étude de la Michigan Medicine nous précise pourquoi et comment l'entraînement de résistance est essentiel pour la santé des personnes âgées, preuves de la littérature à l'appui.
La perte auditive touche plus de 65% des personnes âgées de 65 ans et plus, et sa prévalence s’accroît avec l’âge (1). La déficience auditive impacte non seulement la qualité de vie, avec des difficultés croissantes dans l’accomplissement des tâches de la vie quotidienne et une réduction handicapante du contact social, mais peut aussi entraîner des effets plus sévères sur la santé mentale.