Cette équipe de l’Université de l'Illinois à Urbana-Champaign lie les niveaux de marqueurs de certains nutriments dans le sang, à une meilleure cognition chez les personnes âgées. Cette relation entre les concentrations sanguines de ces nutriments clés et la connectivité cérébrale, documentée dans la revue NeuroImage, engage une fois de plus à adhérer à un régime de type méditerranéen.
L'étude a examiné 32 nutriments clés du régime alimentaire méditerranéen, déjà associé, par de précédentes recherches, à une meilleure fonction cérébrale au cours du vieillissement.
Cette étude japonaise rappelle, dans les Annals of Family Medicine que l’isolement social, en particulier chez le patient âgé, rime trop fréquemment avec un isolement sanitaire, un manque ou une difficulté d’accès aux services de santé, le report de soins ou encore globalement une mauvaise expérience des soins de santé. L’étude met ainsi l’accent sur le rôle crucial de l’aidant, qui, en accompagnant la personne âgée, même en bonne santé, peut veiller à préserver son suivi régulier en soins primaires.
Nous avons tous des objectifs personnels et de vie qui guident notre comportement de tous les jours et ses objectifs sont particulièrement précieux pour les personnes âgées. Car la poursuite d’un objectif fait bouger les personnes âgées, relève cette étude de l’Université de Jyväskylä (Finlande) qui trouve là un facteur prépondérant favorisant l’activité et la mobilité des plus âgés. Avoir un objectif même tard dans la vie contribue chez ce groupe de population à maintenir le bien-être psychologique en dépit des difficultés et des pertes liées à l’âge.
En dépit de nombreuses recherches sur les facteurs de risque de chute chez les personnes âgées, il n’existait pas d’étude portant sur les différences entre les hommes et les femmes. C’est chose faite avec ces travaux du Karolinska Institutet (Suède) qui révèlent que les hommes et les femmes ont des profils de risque de chute différents. Un enseignement précieux pour le développement d’interventions adaptées et personnalisées, de réduction du risque de perte d’autonomie et de dépendance.
On connait l’étude de cohorte, Generation 100, qui suit depuis 5 ans, des personnes d’âge avancé, pour estimer les effets de l’exercice sur la santé. Cette nouvelle analyse de résultats partiels de la cohorte, confirme, sans surprise, et dans la revue BMC Geriatrics, que l’exercice c’est un peu comme la nutrition : il s’agit d’amener ces « aînés » à pratiquer mais aussi à se tenir ensuite à un plan d’exercice.
Cette équipe du Moscow Institute of Physics and Technology, Moscow (MIPT) cherche à cracker le code du vieillissement, ou sous un angle plus positif de la longévité, avec les Big Data à la rescousse. L’idée maîtresse est que des données médicales volumineuses combinées à la physique des systèmes dynamiques pourraient permettre de « trouver » le principe actif clé du médicament anti-âge.