Madame M., 70 ans, qui pèse 59 Kg pour 1m65 souffre de troubles cognitifs. Elle est adressée pour incontinence urinaire associée à une dysurie et une infection urinaire chronique. Madame M. est également traitée pour son anxiété et sa déficience cognitive.
Antécédents médicaux
Antécédents chirurgicaux
Appendicectomie
Gynéco-obstétricaux : 2 grossesses, 2 accouchements par voie basse, déchirures.
On sait qu’environ 80% des personnes âgées souhaiteraient dans l’idéal terminer leur vie à leur domicile, cependant la réalité est toute autre : la majorité des personnes âgées meurent à l’hôpital. Cette étude britannique a regardé quels facteurs étaient associés au choix de fin de vie au domicile, dans l’objectif de mieux répondre aux souhaits des personnes âgées et de leurs familles mais aussi de pouvoir mieux planifier les besoins associés en services de santé.
Ne plus être capable de décider et d’assurer seul les gestes élémentaires de la vie quotidienne ne concerne pas uniquement la personne âgée ou démente, mais aussi de nombreux patients suivis à domicile pour de multiples pathologies chroniques comme le cancer par exemple. Cette perte d’autonomie met alors en cause le mode et les conditions de vie, l’hébergement, ainsi que la nature des relations avec l’entourage.
Cette large étude menée au Japon confirme, ici chez des patients atteints de cancer en phase terminale, que la fin de vie à domicile permet de vivre plus longtemps qu’à l’hôpital.
Ces données, présentée dans Cancer, la revue de l’American Cancer Society, suggèrent à nouveau que les médecins et en particulier les oncologues ne devraient pas hésiter à opter, lorsque cela est possible, pour des soins palliatifs à domicile et ne pas craindre qu’à domicile, les bons soins médicaux ne soient pas apportés.
Nombreux sont les patients atteints de plaies chroniques, qui éprouvent, face à cette atteinte à leur intégrité, une véritable souffrance psychique. Car ces plaies peuvent durer des mois, des années voire toute une vie, avec des aspects inesthétiques, malodorants… Cette étude « a pensé » aux infirmiers et aux aidants en contact quotidien avec ces plaies, dans le cadre de leur exercice.
Cette étude japonaise originale montre que l’angle d’inclinaison du tronc – entre la verticale et une ligne droite partant de la première vertèbre thoracique à la première vertèbre sacrée – est associé au risque de dépendance et d’incontinence. Les conclusions, présentées dans le Journals of Gerontology montre qu’un angle d’inclinaison élevé de la colonne vertébrale est associé à un risque multiplié par 3 de perte d’autonomie, dont de continence.
La danse pour traiter l’incontinence urinaire chez la femme âgée, c’est original mais efficace, démontre cette étude canadienne menée par des experts en réhabilitation gériatrique. Ses conclusions, publiées dans la revue Neurourology and Urodynamics montrent comment un set d’exercices de danse associé à un programme de physiothérapie pelvienne, le tout sur console de jeu, a permis à 24 femmes âgées de retrouver une bonne maîtrise de leur continence.
Ouvrir une « aide au répit » pour reconnaître le rôle des aidants naturels et leur permettre, concrètement, un accès de quelques jours par an aux structures de répit, c’est l’initiative annoncée, avec l’ouverture de 2 dispositifs, par le Ministère de la Santé, à l’issue de la concertation sur le projet de loi d’orientation et de programmation pour l’adaptation de la société au vieillissement.
Un programme d’éducation spécifique à l’incontinence urinaire pour les patients âgés ? C’est ce que va tester cette étude internationale coordonnée pour la France, par une équipe du CHU de Poitiers. Des ateliers de 90 mn vont bientôt être testés dans la région Poitou-Charentes. Les résultats de cette étude, attendus pour 2017, vont contribuer à lever un tabou sur une affection toujours stigmatisante et pourtant fréquente, handicapante et coûteuse qui touche une majorité de femmes âgées et peut entraîner des chutes, l’isolement social, la dépression et la perte d’autonomie.
Les informations sur les conditions d’un maintien de la continence ou sur la prise en charge de l’incontinence chez les personnes atteintes de démence et vivant à domicile, reste souvent insuffisante pour les soignants, comme pour les aidants naturels. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de la Kingston University et de la St George’s University of London ont passé en revue les protocoles de prise en charge de l’incontinence à domicile, de 38 services de soins infirmiers communautaires.