Le mal de dos peut être très handicapant au quotidien, chez les personnes âgées, il peut mener à la perte d’autonomie et au décès, souligne cette étude du Boston Medical Center. Des personnes plus jeunes vont être gênées mais s’efforcer d’accomplir les activités quotidiennes, mais les personnes âgées peuvent vouloir alors les éviter, par peur de la douleur ou de l’aggravation des symptômes.
De nombreuses études documentent les défis des aidants naturels qui prennent soin de leurs aînés, en perte d’autonomie ou atteints de démence. Peu d’études soulignent que de nombreux grands-parents, en bonne forme physique et mentale contribuent au soin et à l’éducation de leurs petits-enfants. Pourtant le nombre de ces aidants dévoués aux plus jeunes est tout aussi croissant. Cette recherche présentée à la Conférence 2018 de l’American Academy of Pediatrics (Orlando) salue ces grands-parents et leur rôle clé en confirmant que ces aidants « font aussi le travail ».
Chez les personnes âgées, une consommation suffisante de protéines contribue-t-elle à retarder l’invalidité, la perte d’autonomie et la dépendance ? La question est posée par cette équipe de la Newcastle University qui revient, entre autres bénéfices sur l’impact positif des protéines contre la perte de masse musculaire et contre la sarcopénie. L’équipe confirme ce bénéfice sur un échantillon de patients âgés de 85 ans et plus, dans le Journal of the American Geriatrics Society.
La prévalence de l’incontinence urinaire est très fréquente chez les personnes âgées puisqu’elle touche 10 % d’entre elles de 70 à 75 ans et 25% des plus de 85 ans vivant à domicile. Les fuites urinaires sont à l’origine de problèmes d’hygiène, d’isolement, de restriction des activités sociales et finalement un facteur d’institutionnalisation. Si elle reste un sujet tabou, l‘incontinence urinaire n’est pourtant pas une fatalité car il existe aujourd’hui des solutions adaptées pour maintenir au mieux la continence et limiter l’incontinence, et favoriser le confort et la qualité de vie.
Alors qu’en 40 ans, l’IMC moyen a plus que doublé dans le monde, qu’élevé il est l’une des causes les plus fréquentes d’incontinence, que chacune de ses augmentations de 5 unités est associée à un risque supplémentaire de prévalence de l’incontinence, il existe aujourd’hui un besoin immense, voire une exigence de produits de santé adaptés pour les personnes atteintes d’obésité et d’incontinence.
Les personnes âgées représentent une population grandissante et très hétérogène. Leurs besoins en matière de santé peuvent entièrement varier, d’un individu à l’autre. L’évaluation des capacités fonctionnelles, et notamment de la mobilité, permet d’identifier plus finement les besoins en soins, en assistance et en soutien des personnes âgées. Opter pour des stratégies qui visent à préserver la mobilité contribue de manière essentielle à préserver les capacités fonctionnelles et l’autonomie des seniors.
Les conditions médicales chroniques sont fréquentes chez les femmes souffrant d’incontinence urinaire. Cette étude de l’Université de l’Alabama à Birmingham nous en dit plus, en suggérant l’incontinence comme un vrai marqueur de maladies chroniques et précisément d’hypertension, d’hypercholestérolémie et de maladies pulmonaires, en particulier l’asthme. Ces conclusions, présentées dans le British Journal of Urology (BJU) International engagent à creuser ces associations par de nouvelles recherches.
Cette équipe coréenne montre clairement une incidence accrue des symptômes urinaires chez les hommes, dont d’incontinence, en cas d’insuffisance d’activité physique, de sédentarité et/ou de station assise prolongée. Les résultats, présentés dans le British Journal of Urology International apportent une raison supplémentaire de bouger plus durant la journée et de respecter les directives de pratique de l’exercice physique.
Le tractus urinaire comprend les reins, la vessie, les uretères et l’urètre.
Le concept, anglo-saxon de « medical futility » ou futilité médicale, thérapeutique ou encore « futilité des soins », s’applique lorsque, sur la base des preuves et de l’expérience clinique, aucun traitement, protocole ou test supplémentaire ne peut plus apporter de bénéfice au patient et pourrait même, dans certains cas, créer des souffrances indues pour le patient et sa famille. Cette étude de l’École des sciences infirmières de l’Université de Pennsylvanie discute d’un aspect de cette futilité médicale, le langage tenu par le médecin à son patient en fin de vie et à sa famille et met en garde contre un mauvais usage de la langue lorsqu’ils guident les patients et leurs familles à la mort et à la mort.
Maladie d’Alzheimer, de Parkinson, accident vasculaire cérébral (AVC), épilepsie ou migraine, etc…, à l’échelle mondiale, le fardeau des troubles neurologiques a considérablement augmenté au cours de ces 25 dernières années, conclut cette analyse de données du projet international Global Burden of Disease (GBD 2015), publiée dans The Lancet. Aujourd’hui, seconde cause de décès dans le monde (soit responsables de 16,8% des décès), ces troubles se classent au premier rang des DALY ou années de vie avec incapacité (soit 10,2%).