Ces chercheurs de l’Oregon Research Institute (ORI) et de la Florida Atlantic University (FAU) sont les premiers à montrer des liens statistiquement significatifs entre l'utilisation régulière de médicaments contre la douleur et / ou le sommeil, et le risque de fragilité chez les personnes âgées. Ces données présentées dans le Journal of American Geriatrics Society et lors de Réunion annuelle de la Gerontological Society of America (Austin, Texas), ouvrent 2 nouvelles pistes de recherche, sur la contribution de la douleur et des troubles du sommeil à la fragilité au grand âge et sur les effets suspectés de ces médicaments sur le développement de la fragilité.
Le principe d’un entraînement par intervalles, avec de courtes séances plus intenses, s’applique aussi, avec bénéfice, à la marche, en particulier chez les personnes âgées. Précisément c’est le concept d’« Interval Walking Training » ou « IWT » qui est défendu par cette équipe japonaise. Au fil des études, on perçoit ainsi de mieux en mieux, les types d’exercice les plus propices à un vieillissement en bonne santé.
Cette étude est la première à examiner les symptômes dépressifs durant la dernière année de vie. Les conclusions, présentées dans le Journal of the American Geriatrics Society, révèlent une incidence très élevée de la dépression au cours du mois précédant le décès. Le développement tardif de la dépression pourrait ainsi être considéré comme un indice voire un marqueur de risque de fin de vie imminente.
L’effet bénéfique de l’exercice sur la santé cérébrale et cognitive est aujourd’hui bien démontré, y compris chez les personnes plus âgées. Cette étude de l’Université McMaster est néanmoins la première à révéler l’intérêt cognitif d’un exercice de haute intensité mais bien adapté, chez les personnes âgées. Les conclusions, présentées dans la revue Applied Physiology, Nutrition and Metabolism, appellent à la rédaction de lignes directrices de la pratique de l’exercice, spécifiques aux personnes âgées.