La tension qui se cristalise autour de la question de l’autonomie de la personne en fin de vie « retombe » en quelque sorte sur les épaules de l'aidant naturel qui doit, en plus des soins prodigués à son proche, résoudre les conflits familiaux. Cette étude d’une équipe de l’Université de Missouri-Columbia, présentée dans le Journal of Family Nursing, sensibilise à la nécessité d’une bonne communication entre l’aidant et les autres membres de la famille, et à son besoin personnel de soutien et de soins, afin réduire autant que possible sa détresse en cette période d’extrême vulnérabilité.
La vitesse de marche est un marqueur bien connu de la santé et sa précision a déjà été documentée pour prédire l’espérance de vie et le pronostic du patient dans de nombreuses situations cliniques, dont certains cancers. Cette étude présentée dans la revue Stroke de l’American Heart Association, montre l’intérêt de cet indicateur dans la récupération post-AVC : il permet de prédire le retour au travail, un autre marqueur d’une récupération complète.
C’est une conséquence logique mais peu documentée de l’arthrite, que développe ici cette équipe du Neuroscience Aging Branch (Padova, Italie) : le risque d'isolement social. Cette étude révèle en effet un lien bilatéral et conséquent entre la maladie arthritique et l’isolement : Lorsque les personnes âgées se sentent isolées, leur santé et leur bien-être peuvent en souffrir avec un risque accru de développement de l’arthrite.
C’est un risque de mortalité toutes causes confondues multiplié par 63 chez les femmes de faible masse musculaire et multiplié par 11,4 chez les hommes, que révèle cette étude de la Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo. Des résultats frappants qui rappellent, dans le Journal of Bone and Mineral Research, toute l’importance de la santé musculaire pour un vieillissement en bonne santé, et, de manière plus pratique, la nécessité de pratiquer régulièrement des exercices de force, même au grand âge.